LES TEMPLIERS, DE LA CROISADE AU BUCHER HISTOIRE DE BIOT CHAP 2

Publié le 3 Février 2010

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La défense des pèlerins et de la Terre Sainte
Pour assurer la police des routes du pèlerinage les Templiers vont par groupes d’au moins
deux chevaliers. Pour défendre les routes les plus menacées ils construisent des tours
de guet, comme la tour de Destroit entre Caiffa (Haifa) et Césarée de Palestine. Ils
mènent au début des opérations ponctuelles, à caractère défensif. Puis pour la défense de
la Terre Sainte contre la reconquête musulmane ils construisent des forteresses munies de
machines de guerre, à l’image des châteaux–forts féodaux comme Châtel-Pèlerin en bord
de mer ou Châtel Blanc dans le comté de Tripoli. Les Templiers ont des commanderies
dans tous les Etats latins d’Orient. Le Temple de Jérusalem est la maison « chêvetaine »
où résident le maître et les principaux responsables de l’ordre en Terre Sainte.
Les Templiers jouent donc un rôle important auprès des pèlerins, mais aussi auprès des
souverains francs. Ils s’impliquent dans les opérations militaires, mais jouent parfois un
rôle politique qui les expose aux critiques, tant les relations deviennent complexes, au fil
des ans, entre les différents chefs francs, les souverains d’Occident, les byzantins et les
musulmans. Ils participent à de nombreuses batailles, en en payant lourdement le prix
du sang. Ainsi la bataille de Hattin contre le sultan Saladin, qui reconquiert Jérusalem
en 1187. Le temple de Jérusalem redevient la mosquée Al Aqsa. Le maître de l’ordre,
Gérard de Ridefort, a joué à cette occasion un rôle trouble, incitant les défenseurs francs
à capituler. Les Templiers commencent à être accusés de mener leur propre politique.
Ils sont en concurrence avec les Hospitaliers, ordre religieux et militaire qui assure des
soins aux pèlerins. Leurs relations sont également tendues avec les Chevaliers Teutoniques,
moines soldats allemands amenés en Terre Sainte par l’empereur Frédéric II. Les ordres
militaires s’affrontent dans une Palestine déchirée par des intérêts politiques autant que
religieux. Mais malgré les batailles défensives et les croisades de secours, les territoires
francs en Orient se réduisent continuellement devant la reconquête musulmane.
La défense de Saint Jean d’Acre en 1291, dernière place forte franque assiégée par le
sultan Malec-el-Esseraf et ses Mamelouks d’Egypte, est assurée par les Templiers et
les Hospitaliers : leurs deux maîtres y trouvent la mort ainsi que la presque totalité des
chevaliers engagés. La citadelle d’Acre tombée, les dernières places sont évacuées, et les
Templiers survivants quittent définitivement la Terre Sainte perdue par les Francs.
Les Templiers en Occident : propriétaires fonciers, paysans
et banquiers
Commanderies et chapelles
En France, en Angleterre, en Aragon, au Portugal l’ordre ne cesse de s’étendre et de
s’enrichir grâce à de nombreuses donations. Ils créent des commanderies, particulièrement
nombreuses en Provence : c’est une région importante pour les Templiers qui assurent le
ravitaillement des établissements d’Orient par la vallée du Rhône et Marseille. A la fin du.........

Rédigé par brachium templarii

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